Fermer
Fermer
Fermer
Publié le 30 mai 2016

C’est parti : Fête de la pêche partout, puis Pêche en herbe et Pêche en ville dans les régions

Par André-A. Bellemare

Une tradition s’implante au Québec depuis des années : c’est la Fête de la pêche partout dans la province, durant la première fin de semaine de juin, pour permettre à ceux qui n’ont pas encore goûté au plaisir de pratiquer cette saine activité de loisir en plein air de s’y adonner à cœur joie.

Pour faciliter les choses aux citoyens de tous âges dans toutes les régions, le gouvernement provincial québécois a décidé que, pendant trois jours (les vendredi 3, samedi 4 et dimanche 5 juin en 2016), n’importe qui peut pêcher sans acheter de permis provincial général de pêche sportive à la ligne. Que vous soyez pêcheur ou non pêcheur.

Attention : cette décision n’est pas valable pour la pêche du saumon atlantique dans les rivières identifiées à cette fin. Et ça ne signifie pas que vous pouvez pénétrer dans n’importe quel territoire sans verser votre droit d’accès lorsque vous êtes requis de le faire (dans les parcs provinciaux, dans les réserves fauniques gouvernementales, dans les pourvoiries, dans les ZEC et dans les étangs de pêche commerciale…). Ce que le Québec vous concède, pendant ces trois journées-là, c’est tout simplement le droit de pêcher sans acheter de permis.

Pour bien vous renseigner à propos de la Fête de la pêche, consultez le site web http://www.fetedelapeche.gouv.qc.caAllez surtout à l’onglet «Activités» qui vous informera concernant tous les événements spéciaux que les partenaires du gouvernement provincial et que des bénévoles ont organisé, surtout à l’intention des fillettes et des garçons, dans toutes les régions de la province, pour leur donner le goût de pêcher à la ligne.

Pêche en ville dans la rivière Saint-Charles, à Québec

À Québec, dans la rivière Saint-Charles coulant au cœur de l’agglomération urbaine, la Pêche en ville gratuite des ombles de fontaine (ou truites mouchetées) est déjà commencée depuis le 21 mai. Car l’organisme bénévole Pêche en ville (1994) inc. aura introduit 22 000 truites dans différentes sections de la rivière entre le 21 mai et le 5 juin.

Je vous souligne que c’est la 37e année de suite que la «pêche en ville» est pratiquée gratuitement dans la rivière Saint-Charles. On peut considérer la Pêche en ville dans cette rivière comme «l’ancêtre» des activités du même genre tenues au Québec. Pour en savoir plus, consultez le site web http://www.pecheenville.org/

Des groupes de bénévoles se sont succédés depuis 1979 pour organiser cette activité. Sauf durant les trois journées de la Fête de la pêche du Québec, vous devez porter sur vous le permis provincial général de pêche sportive à la ligne pour pêcher dans la rivière Saint-Charles, et vous devez également respecter la réglementation sur le nombre de prises quotidiennes dans la zone provinciale de pêche nº 27 (15 en tout pour les espèces d’ombles).

Au total, du 21 mai au 5 juin, quelque 22 000 truites mouchetées auront donc été introduites dans la Saint-Charles par les bénévoles du groupe Pêche en ville (1994) inc., présidé par Monique Bédard. Ces ensemencements sont rendus possible grâce au ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs du Québec, puis de la Fondation de la faune du Québec, ainsi que de la Ville de Québec et de nombreux généreux souscripteurs et bénévoles.

Le 21 mai, on a ensemencé des truites au par linéaire Les Saules de la rivière, derrière la Maison O’Neil. Le 27 mai, on en a introduit au parc Chauveau, près de la passerelle, ainsi qu’au parc Jean-Durand, près du pont des Cheminots. Les 28 et 29 mai, c’était encore au parc Chauveau, toujours près de la passerelle. Pour la Fête de la pêche, les 3, 4 et 5 juin, des truites seront encore introduites quotidiennement au parc Chauveau de la Ville Québec, près de la passerelle au-dessus de la rivière.

L’intention prioritaire de l’organisme Pêche en ville présidé par Monique Bédard, c’est de s’occuper des fillettes et des garçons âgés de 8 à 13 ans. Plusieurs groupes scolaires sont intégrés; l’inscription et l’accompagnement des enfants est sous la responsabilité des enseignants des institutions concernés et des parents présents.

Le nombre d’inscriptions est toujours fonction du nombre de «certificats de pêche en herbe» attribués par la Fondation de la faune du Québec. Ces certificats constituent de véritables permis légaux de pêche sportive à la ligne du Québec pour tous les enfants qui en reçoivent, jusqu’à ce que ces enfants atteignent l’âge de 18 ans. Ces certificats permettent au enfants concernés de pêcher leur propre limite quotidienne de prises autorisée pour n’importe quelle espèce de poissons (sauf le saumon atlantique) dans n’importe quelle zone provinciale de pêche du Québec.

Pour la pêche en herbe du samedi 4 juin qui aura lieu au parc municipal Chauveau de Québec, les enfants doivent être inscrits avant le 2 juin auprès de Micheline Michaud (418 843-0611); cette journée-là, 75 inscriptions seulement seront retenues.

Plus de 18 000 «pêcheurs en herbe» formés en 2016

Durant l’été 2016, plus de 18 000 fillettes et garçons participeront à une journée d’initiation à la pêche lors d’activités organisées dans le cadre du programme Pêche en herbe de la Fondation de la faune du Québec. Depuis sa création en 1997, ce programme a permis d’initier près d’un quart de million de jeunes Québécois.

La Fondation de la faune — financée majoritairement pas les dons annuels que font les saumoniers, pêcheurs à la ligne, trappeurs et chasseurs lors de l’achat de leurs différents permis — fournit le matériel à 225 groupes de toutes les régions du Québec pour organiser l’activité. Les jeunes reçoivent de l’équipement de pêche et leur «certificat de pêche en herbe». La Fondation de la faune réinvestit dans se programme pour les jeunes les profits amassés lors de son Encan faune et nature annuel.

André Martin, président-directeur général de la Fondation, me fait savoir son espoir «que les jeunes apprentis deviennent des pêcheurs aguerris». Martin révèle une nouveauté pour 2016 : quatre groupements organisant la Pêche en herbe dans des villes de plus de 100 000 habitants recevront une aide financière spéciale dans le but d’augmenter encore l’accès à la pêche pour les jeunes des milieux urbains qui ont moins de contacts avec la pratique de cette saine activité de loisir en plein air. Les organismes choisis initieront plus de 1000 jeunes chacun.

Pour en savoir plus sur la Fondation de la faune du Québec et sur ses programmes, consultez le site web http://www.fondationdelafaune.qc.ca

Festival de la truite mouchetée à St-Alexis-des-Monts

Nos fidèles lecteurs ne doivent pas oubier que, du 18 au 26 juin, c’est le 31e Festival de la truite mouchetée de Saint-Alexis-des-Monts, cette pittoresque localité de la Mauricie située à quelques dizaines de kilomètres au nord de Louiseville (à l’ouest de Trois-Rivières).

L’événement est parrainé par Stéphane Frappier, le rédacteur en chef du quotidien Le Nouvelliste, originaire de Saint-Alexis-des-Monts.

Ce festival propose aux pêcheurs, novices ou expérimentés, une multitude d’Activités de pêche, dont la fameux concours des truites étiquetées. Et de nombreux spectacles sont présentés durant les neuf jours du festival.

Pour en savoir plus et pour planifier votre séjour à Saint-Alexis-des-Monts, consultez le site web http://www.festivaldelatruitemouchetee.com

Un 4e Festival de la truite dans la rivière Nicolet

Le samedi 4 et le dimanche 5 juin, au parc Terre-des-Jeunes de Victoriaville, le groupement Pêche Nicolet offrira gratuitement la pêche au jeunes pêcheurs en herbe et aux membres de leur famille. Des milliers de truites seront introduites dans la rivière.

On trouvera là des jeux gonflables, des jeux d’adresse, du tag à l’arc. Pour faciliter les choses aux enfants plus jeunes —âgés entre 5 et 9 ans —, on installera un petit bassin rempli de truites.

Pour en savoir plus sur les activités de ce festival ainsi que sur la pêche dans la rivière Nicolet, consultez le site web http://www.pechenicolet.com

Saint-Jérôme : Festival de pêche urbaine de quatre mois

Mon bon ami Ronald Raymond, de Saint-Jérôme (dans les Pays d’En-Haut, dans les Laurentides au nord de Montréal), a l’esprit qui bouillonne d’idées lorsqu’il est question de pêche. Maintenant président de la Fondation de l’eau Rivière du Nord, Raymond a décidé, en accord avec les autorités de sa localité, de créer le Festival de pêche urbaine qui dure… quatre mois de temps, du 7 mai au 11 septembre!

Sa Fondation a été mise sur pied pour favoriser la mise en valeur de la rivière du Nord, qui coule au cœur de Saint-Jérôme et qui attire plein de touristes adeptes de la pêche sportive. Parmi les activités de conservation et d’aménagement de la rivière, il y a l’introduction constante de truites brunes et d’ombles de fontaine (truites mouchetées) dans le cours d’eau. Le tout dans l’espoir de sensibiliser la population et les visiteurs de Saint-Jérôme et des localités environnantes à la protection de la rivière du Nord.

Ronald Raymond et les édiles qui l’appuient désirent participer ainsi à la promotion et au développement socio-économique de leur communauté en attirant une foule de touristes pêcheurs, et en suscitant une nouvelle passion chez les jeunes pour la pratique de la pêche en rivière.

Un fois par mois, la rivière du Nord sera le théâtre d’un grand rassemblement de pêcheurs à la mouche, surtout pour la tenue de tournois Pêche Mouche Unique.

Le programme de ce festival créé par la Fondation de l’eau Rivière du Nord (FERDN) est tellement touffu que je vous suggère de le consulter sur le web http://www.ferdn.org/#!peche-saint-jerome-montreal/r9fdk. Si vous êtes en vacances dans les Laurentides au nord de Montréal, durant les prochains mois, ne ratez pas l’occasion de découvrir les truites brunes et mouchetées de la rivière du Nord, à Sainte-Jérôme.

Dans la rivière Saint-Jean de la Côte-Nord, vous pourrez garder les grands saumons géniteurs que vous prendrez

Dès l’ouverture de la saison de pêche du saumon atlantique dans la rivière Saint-Jean de la Côte-Nord située à quelques dizaines de kilomètres à l’ouest de Havre-Saint-Pierre, vous pourrez garder les grands saumons géniteurs que vous réussirez à leurrer.

Le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs du Québec a décidé que la limite quotidienne sera dorénavant un grand saumon pris et gardé, ou bien trois saumons pris et remis vivants à l’eau, selon le premier contingent atteint.

La situation de la montaison dans cette rivière-là sera analysée le 1er août : si les indices d’abondance de saumons sont favorable, la modalité décidée s’appliquera pour le reste de la saison. Sinon, la remise à l’eau vivants des grands saumons géniteurs deviendra obligatoire.

Pour en apprendre plus au sujet de cette rivière Saint-Jean, consultez le site web https://www.saumonquebec.com/association-de-protection-de-la-riviere-saint-jean/

Saumon de la Gouffre de Charlevoix : modification

Depuis plusieurs années, les saumoniers pêchant dans la rivière du Gouffre de Charlevoix ont le privilège d’y récolter des saumons en achetant seulement un droit d’accès saisonnier.

Dans le but de conserver ce privilège et dans le but aussi d’obtenir des statistiques exigées par le ministère FFPQ, il est dorénavant obligatoire que les saumoniers «saisonniers» s’enregistrent chaque fois AVANT d’accéder à la rivière. Pour en savoir plus, consultez le site web http://www.rivieredugouffre.org

L’Association de conservation de la vallée de la Gouffre (ACVG), gestionnaire de la pêche du saumon dans la rivière, a instauré deux façons de s’enregistrer : en passant la carte de saisonnier dans l’horodateur installé dans le poste d’accueil, ou bien en utilisant un ordinateur connecté à l’internet ainsi qu’un appareil mobile (téléphone ou tablette) à partir de n’importe où.

Dorénavant, tout saumonier présent sur la rivière et non enregistré pour la journée sera considéré en infraction, et son droit d’accès saisonnier sera révoqué immédiatement sans remboursement. Chaque saumoniers saisonnier se verra aussi remettre une vignette à apposer bien à la vue dans son véhicule.

Lors de l’achat d’un droit d’accès saisonnier, un saumonier devra signer un «contrat d’engagement». Nul ne pourra plaider l’ignorance du règlement. On remettre alors aussi un petit guide d’utilisation du système.

Une pêche bien originale dans la Jupiter d’Anticosti

Cette fois-ci, rendons-nous jusque dans l’île d’Anticosti pour constater qu’il s’y pratiquera bientôt une «pêche» très originale : Manon Tanguay — que plusieurs d’entre vous ont connue comme hôtesse du célèbre Pavillon Jupiter 12 — aimerait que vous alliez pêcher là des… canots, au lieu des saumons atlantiques.

En effet, pour amasser des fonds pour aider l’Université Laval dans la recherche sur le diabète juvénile (diabète de type 1) dont sa fille India est atteinte, Manon Tanguay organise une «course de canots minuscules» dans la réputée rivière Jupiter (au lieu d’une course de canards…). L’événement aura lieu le 1er juillet sur un kilomètre à partir de la fosse Trefflé-Jennis, celle sous le pont du 24e mille de la rivière.

Manon vend ses 100 mini-canots à 100 $ chacun. De généreux commanditaires et des commerçants offriront des gracieusetés aux personnes présentes sur le pont du 24e mille de la Jupiter lors de la tenue de l’événement. Pour en savoir plus, communiquez par courriel avec Manon Tanguay mailto:mllejupiter@globetrotter.net

Les règlements seront simples : le premier canot arrivé procurera au détenteur du billet correspondant le premier prix : 1500 $;
le 9e canot au fil d’arrivée obtiendra le deuxième prix : 1000 $ (India Tanguay Doucet avait neuf ans lorsqu’on a diagnostiqué son diabète); enfin, le 17e se méritera le troisième prix : 500 $ (India est maintenant âgée de 17 ans). S’il y avait plus d’un canot franchissant la ligne d’arrivée simultanément, on leur feront refaire la descente ensemble pour déterminer quel sera le vainqueur.

Le transport aérien vers l’île d’Anticosti…

Puisque nous parlons de l’île d’Anticosti, je vous souligne qu’un site internet [https://www.expedia.ca/Flights] offrait, ces derniers jours, des billets aller-retour pour le transport aérien entre le Canada et la Chine à 607 $… tous droits et toutes taxes inclus!!!

C’est sensiblement le coût du transport aérien entre Mont-Joli (dans le Bas-Saint-Laurent) et Port-Menier (dans l’île d’Anticosti), un vol d’une durée de moins d’une heure…

La vente de billet, qui a commencé le 23 mai et qui devait durer jusqu’à épuisement du stock alloué, était faite pour le compte des lignes aériennes China Eastern, United et XiamenAir.

50e année de la gestion de la rivière Petit-Saguenay

Le 28 mai, la Corporation de gestion de la rivière Petit-Saguenay — qui coule dans le sud du fjord du Saguenay, au niveau de la localité du même nom — a fêté son premier demi-siècle de fondation. Un duo de personnalités natives de Petit-Saguenay, le comédien Germain Houde et l’animateur d’émissions de radio et de télévision Jacques Houde, maintenant retraité, présidaient l’événement dans ce pittoresque village du Bas-Saguenay.

C’et en 1966 que le gouvernement québécois a accordé à l’Association de chasse et pêche de Petit-Saguenay la gestion de cette rivière à saumons et de ses affluents. Depuis 1999, l’association gère la ZEC-saumon, le site d’hébergement du Club des Messieurs, le terrain de camping et toutes les activités reliées à ces lieux-là.

Pour en savoir beaucoup plus sur l’histoire et sur les activités de la CGRPS, consultez le site web http://www.petitsaguenay.com/

Laissez les petits animaux sauvages tranquilles!

C’est actuellement la période pendant laquelle les chevreuils et les orignaux donnent naissance à leurs petits. C’est malheureusement aussi la période pendant laquelle des personnes bien intentionnées «sauvent» des faons «abandonnés» en forêt ou dans les champs : une grave erreur!

Vous ne devez pas toucher, déplacer ou garder chez vous des cerfs ou orignaux naissants, car vous pourriez ainsi menacer leur survie. Les femelles qui viennent de mettre bas ont l’habitude de laisser leurs petits sur place pour aller se nourrir, mais reviennent souvent près d’eux. Ce manège peut durer une dizaine de jours, jusqu’à ce que les faons aient la force de suivre leur mère.

Si vous touchez aux faons, vous leur transmettez l’odeur humaine, ce qui peut provoquer son rejet par la mère, tout en attirant les prédateurs.

Il est interdit de garder en captivité un animal sauvage trouvé dans la nature. Si vous trouvez une biche ou une femelle orignal morte, et qu’un petit est près d’elle, appelez rapidement les agents de protection de la faune du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs du Québec ( 1 800 463-2181).

À propos de André-A. Bellemare Chroniqueur de chasse et pêche depuis 40 ans.

André-A. Bellemare participe à Latulippe.com depuis 1996. À ce jour, il a rédigé plus de 400 chroniques pour Latulippe.com Bien informé sur l'actualité du plein air au Québec, il vous offre sa science, son expérience, son vécu et ses opinions.

Articles par André-A. Bellemare

Infolettre Latulippe

Inscrivez-vous à l'infolettre Latulippe et demeurez à l'affût de nos nouveautés et nos promotions.

Note aux lecteurs

Les opinions exprimées dans nos chroniques n’engagent que les auteurs des textes et ne représentent pas nécessairement celles de Magasin Latulippe. Bonne lecture.

Chroniques récentes

Fermer

Ayez du panache!

Inscrivez-vous à l'infolettre Latulippe et demeurez à l'affût de nos nouveautés et nos promotions.

Fermer

Connexion

Client existant


Nouveau client

Avec votre compte Latulippe, vous pourrez recevoir des promotions par courriel, connaître l'état de vos commandes en cours et consulter vos commandes antérieures.