Fermer
Fermer
Fermer
Publié le 12 mai 2017

Mon initiation à la chasse

Par Joanie Perron

Je n’étais pas supposée aimer la chasse.

C’est ce que je réponds à tous les gens qui me demandent pourquoi je chasse. Mon initiation a débutée l’année dernière en octobre 2016. Mon copain chasse depuis qu’il a 12 ans, initié par son père, et il m’a par la suite transmis sa passion.

Nous étions le 5 avril 2016 après notre «brunch» de Pâques que celui-ci m’a amené dans un champ de tir extérieur, seulement nous deux, la neige, la chaleur du printemps qui s’amenait et un fusil de calibre 243. Nous avons passé l’après-midi à tirer de ce fusil sur une cible en bois. J’ai alors eu la piqûre pour les armes.

Par la suite, il m’a demandé si je serais intéressée à suivre mon cours de maniement des armes, ce que j’ai accepté sans hésitation. Plus tard, nous sommes allés au Magasin Latulippe afin de m’y inscrire et l’on me proposait le cours d’initiation à la chasse. J’ai donc décidé de suivre les deux cours.

Dans les mois suivants, il y a eu mon anniversaire où mon copain m’a offert mon premier fusil, un Winchester SXP à pompe de calibre 20. En plus il était en camouflage rose, tout pour me plaire! Le vendredi 21 octobre, mon copain me demande : veux-tu venir à la chasse demain avec Jordan (un ami de mon copain) et moi? C’est avec beaucoup d’excitation que nous avons préparé notre équipement de chasse et mis notre cadran à 3 h 30 du matin. C’est avec un vieux pantalon d’armée de mon copain, mes bottes Lowa, le manteau de chasse XL de notre ami ainsi qu’une vieille casquette de gars que je me rends chasser aux petites heures du matin. Il pleuvait beaucoup et nous restions pris dans la terre du champ lorsque nous marchions. Nous allions chasser le canard dans des conditions pas trop fameuses, mais ce n’était pas grave, je voulais absolument chasser!

Nous avons récolté une dizaine de canards. Je courais dans les champs pour aller chercher ceux atteints, je tombais, car mes pieds restaient pris dans la terre glaise et j’étais sale de la tête aux pieds. C’était de toute beauté. Honnêtement, je crois que je n’oublierai jamais ma première chasse malgré la température et le fait que je n’étais pas équipée de mes propres vêtements et de mon propre fusil.

Chasser pour moi est plus qu’un simple coup de fusil sur mes proies. C’est une passion, un mode de vie, car je ramène de la bonne viande biologique sans agents de conservation à la maison. C’est également un bon équilibre pour la nature afin de préserver certaines espèces. C’est « l’effet de gang », d’appartenir à un groupe qui a les mêmes intérêts que toi, la même passion, l’amour de la nature, de passer du bon temps à l’extérieur, à l’air frais. C’est tout ça ensemble qui me rend fière d’être une chasseuse et qui me fait encore plus aimer ce sport.

J’espère pouvoir un jour en faire profiter à d’autres femmes. J’aimerais les initier et leur partager ma passion.

Joanie Perron
Chasseuse de sauvagine

À propos de Joanie Perron Passionnée de la chasse

Joanie Perron est passionnée par la chasse à la sauvagine. Elle aimerait que la chasse soit pratiquée par davantage de femmes au Québec.

Articles par Joanie Perron

Infolettre Latulippe

Inscrivez-vous à l'infolettre Latulippe et demeurez à l'affût de nos nouveautés et nos promotions.

Note aux lecteurs

Les opinions exprimées dans nos chroniques n’engagent que les auteurs des textes et ne représentent pas nécessairement celles de Magasin Latulippe. Bonne lecture.

Chroniques récentes

Fermer

Ayez du panache!

Inscrivez-vous à l'infolettre Latulippe et demeurez à l'affût de nos nouveautés et nos promotions.

Fermer

Connexion

Client existant


Nouveau client

Avec votre compte Latulippe, vous pourrez recevoir des promotions par courriel, connaître l'état de vos commandes en cours et consulter vos commandes antérieures.