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Publié le 16 octobre 2017

Un nouveau système canadien de contrôle des armes à feu sera présenté avant la fin de 2017

Par André-A. Bellemare

Le cabinet de Ralph Goodale — ministre fédéral de la Sécurité publique — a récemment admis que le gouvernement canadien du premier ministre libéral Justin Trudeau présentera, avant la fin de l’année, un nouveau système de contrôle des armes à feu. Le gouvernement veut réaliser les promesses faites par le Parti libéral du Canada (PLC) durant la campagne électorale de 2015 concernant des restrictions sur l’achat, la vente, le transport, l’importation et l’identification des armes à feu

En 2015, vous vous en souviendrez, le PLC promettait de multiplier les vérifications sur les vendeurs et les acheteurs d’armes à feu, puis de réintroduire les permis de transport des armes entre le domicile et les armuriers, puis entre le domicile et les clubs de tir, tout en obligeant les magasins spécialisés à tenir des registres plus complets des transactions d’armes à feu. De plus, le gouvernement fédéral canadien entend obliger les importateurs d’armes à feu à ajouter des marques spécifiques dans le métal des armes introduites au pays.

Puisque le gouvernement de Trudeau est majoritaire, tout laisse croire que le projet de loi que présentera le ministre Goodale sera adopté. On ne sait cependant pas la date à laquelle le débat autour de ce projet de loi aura effectivement lieu aux Communes d’Ottawa.

On évalue actuellement à deux millions de Canadiens le nombre de personnes qui ont obtenu de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) un permis de possession et d’acquisition d’armes à feu et de munitions. Au Québec, c’est la Sûreté du Québec qui accomplit le travail de la GRC. Les propriétaires d’armes à feu utilisent ces dernières surtout pour chasser, pour tirer à la cible ou pour les collectionner. La défense personnelle et celle de ses biens ne sont pas des critères valables pour les policiers.

En Gaspésie : réduire le nombre d’orignaux femelles

Le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP) entend augmenter la récolte des orignaux femelles adultes en Gaspésie — la zone provinciale de chasse nº 1 — en accroissant le nombre de permis spéciaux de chasse spécifiques délivrés par tirage. Parce que, lors d’un inventaire aérien réalisé durant le dernier hiver, en dehors des réserves fauniques gouvernementales, on a constaté une hausse de 13 % du cheptel depuis l’inventaire qui avait été réalisé dix ans plus tôt.

Actuellement, la population hivernale d’orignaux dans la zone provinciale de chasse nº 1 est estimée à 16 000 têtes, c’est-à-dire à une densité moyenne de 8,9 orignaux par 10 km2. Ce sont les femelles adultes qui dominent ce cheptel à 64 %, ce qui constitue une augmentation de 29 % de la proportion des femelles dans le troupeau depuis dix ans. La population des orignaux mâles matures a pour sa part diminué, passant de 29 % en 2007 à 17 % en 2017.

Les quelque 25 000 chasseurs d’orignal qui fréquentent annuellement la Gaspésie pour y chasser ce roi de nos forêts, en dehors des réserves fauniques gouvernementales, recherchent surtout les «bucks» portant des «panaches». Dans toute la Gaspésie, la récolte d’orignaux en 2016 a été de 4937 têtes, par comparaison à 5025 en 2015. Mais pour assurer le maintien de la densité cible de 10 orignaux par 10 km2 établie dans le Plan de gestion 2012-2019, le MFFP augmentera la récolte annuelle de femelles adultes au cours des prochaines années en haussant le nombre de permis de chasse spéciaux délivrés par tirage.

Les conducteurs de chiens de sang à votre service

Ces dernières années, grand nombre de propriétaires de chiens pisteurs sont devenus membres de l’Association des conducteurs de chiens de sang du Québec (ACCSQ). Cette association regroupe des personnes et des chiens spécialement formés pour retrouver en forêt des gros gibiers blessés par des chasseurs (orignaux, chevreuils et ours noirs). Le taux de succès de leurs recherches est particulièrement étonnant.

S’il vous arrivait de blesser mortellement un gros gibier durant votre prochaine expédition de chasse, mais que vous ne pouviez pas le retrouver en forêt dense, empressez-vous de communiquer avec le conducteur de chien de sang le plus près de votre territoire de chasse. La liste des membres de l’ACCSQ est contenue dans le document suivant : https://www.accsq.com/trouvez-un-conducteur  Ne manquez pas de vous informer à fond concernant cette association en consultant aussi les autres éléments de ce site web.

Casting Club du Québec : souper du 75e anniversaire

Le Casting Club du Québec, l’une des plus anciennes associations de pêcheurs sportifs de la province, fête ce mois-ci son 75e anniversaire de création. Ce regroupement, fondé  par des adeptes de la pêche à la mouche — du temps que seule la pêche à la mouche était autorisée dans le «parc des Laurentides» —, a beaucoup évolué : l’organisme est presque devenu une «université» de la pêche, de la chasse et de la vie en forêt, donnant une multitude de cours spécialisés au public.

C’est le 25 novembre, à compter de 18h30, que le Casting Club du Québec marquera ce 75e anniversaire, par un grand méchoui dans le Complexe Jean-Paul—Nolin, au 320 de la rue Chabot, G1M 3J5, dans l’arrondissement Vanier de la Ville de Québec. Pour un coût d’admission de 35 $, les participants auront droit de déguster à volonté trois viandes différentes. Des prix de présence, dont plusieurs excursions de pêche, seront remis aux participants, qui pourront également s’inscrire à un encan silencieux d’autres excursions de pêche et expéditions de chasse.

Réservez votre place auprès de Michel Morin (418 843-6400) ou de Donald Ouellette (418 624-8256). Profitez-en pour réclamer l’horaire des nombreux cours offerts par le Casting Club du Québec, dont les cours de lancer à la mouche et de montage de mouches. Ne ratez pas l’occasion de consulter le site web du Club : http://www.castingclubduquebec.com

Mouches sèches à saumon : livre électronique gratuit

Alain Lemieux, de Montmagny, est maintenant connu comme Barrabas dans la Passion par les pêcheurs à la mouche et les monteurs de mouches. Cela, à cause de son site web http://www.fabri-mouches.ca Ce saumonier passionné, doublé d’un merveilleux monteur de mouches, est l’un des grands propagandistes de la pêche à la mouche au Québec.

Lemieux vient de réussir un autre bon coup : avec l’autorisation de Denys Poirier, auteur du livre «Mouches sèches à saumon», et aussi avec l’autorisation de l’éditeur du livre — la Fédération québécoise pour le saumon atlantique (FQSA) — le site web http://www.fabri-mouches.ca publie ce livre sous forme électronique. Les 263 pages du livre portent sur l’histoire, sur les parures et sur le montage d’une infinité de mouches sèches pour pêcher le saumon. Allez à l’onglet «Bibliothèque» de la page du site web en question.

Alain Lemieux qualifie ce livre de «bible». Denys Poirier, grand saumonier, excellent monteur de mouches, est aussi un dessinateur et un peintre figuratif hors pair dont toutes les œuvres célèbrent la vie au grand air.

Josée Arsenault, directrice des communications de la FQSA, fait savoir que le livre est remis gratuitement aux saumoniers membres de la Fédération ou à ceux qui le deviendront, s’ils demandent un exemplaire; la FQSA n’exigera que le paiement des frais de manutention et de transport, qui sont de 15$; il serait préférable que vous alliez les chercher au bureau de la FQSA: 42b, rue Racine, Loretteville, QC, G2B 1C6. Téléphonez à Josée à la FQSA : 1 888 847-9191 (poste # 6). Ne manquez pas également l’occasion de consulter le site web  http://www.fqsa.ca

Le Québec légalisera-t-il la chasse de l’écureuil?

Le ministre Luc Blanchette (Forêts, Faune et Parcs – MFFP) a récemment indiqué qu’il étudie la possibilité de légaliser la chasse de l’écureuil, qui est déjà permise dans des provinces du Canada et des États américains.

Au Canada, la chasse de l’écureuil est autorisée en Colombie-britannique, au Manitoba, en Ontario, en Nouvelle-Écosse et à l’Île-du-Prince-Édouard. Sauf en Ontario — où les chasseurs peuvent récolter jusqu’à cinq écureuil quotidiennement —, il n’existe aucune limite de prises ailleurs au Canada.

Les ZEC bloquent les annonces de vente de chalets

La Fédération québécoise des gestionnaires de ZEC (FQGZ) a récemment décidé de bloquer sur le site web de petites annonces de RéseauZEC https://www.reseauzec.com/  toutes les annonces visant à vendre un immeuble, un site de chasse de gros gibier, une roulotte, des vérandas, des cabanons ou un emplacement de camping. Cela, parce qu’il est interdit par le gouvernement provincial de transiger quelque privilège que ce soit — comme un territoire de chasse ou un emplacement de camping — avec la vente d’un chalet ou d’une roulotte. Les ZEC rappellent qu’elles doivent demeurer des territoires publics accessibles à tous également.

Bien sûr, les vendeurs peuvent recourir à toutes sortes d’autres sites de petites annonces classées pour vendre un immeuble. Mais RéseauZEC recommande aux acheteurs potentiels la plus grande vigilance lors d’une transaction concernant un chalet ou une roulotte sur le territoire d’une zone d’exploitation contrôlée (ZEC). La FQGZ est étonnée de constater le nombre effarant de ces petites annonces ne respectant pas le principe d’accessibilité universelle des ZEC, ni d’autres lois et règlements concernant ces territoires fauniques publics.

Tirage de plusieurs dizaines de terrains en forêt

Le ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles (MERN) vous offre la possibilité de participer à un tirage au sort pour l’attribution de dizaines de terrains de villégiature situés sur les terres du domaine de l’État dans sept régions de la province. Vous avez jusqu’au 29 octobre pour vous inscrire à ce tirage géré par la SÉPAQ. C’est le MERN ainsi que les MRC (municipalités régionales de comté) qui enverront aux gagnants l’invitation pour l’attribution les lots.

Ces terrains ont habituellement une superficie de 4 000 m2 (plus de 43 000 pi2) et sont en majorité sur le bord d’un plan d’eau. Ces terrains boisés sont accessibles par voie terrestre, sauf exception. Vous trouverez tous les renseignements  sur le site web du MERN : http://mern.gouv.qc.ca/territoire/droit/droit-terrains.jsp

Formation de la relève des trappeurs chez les jeunes

La Fédération des trappeurs gestionnaires du Québec (FTGQ) offre un programme de formation aux jeunes du Québec — âgés de 12 à 24 ans — pour assurer une «relève» aux piégeurs actuels d’animaux à fourrure. Pour participer au programme, les jeunes doivent s’inscrire à la formation «Piégeage et gestion des animaux à fourrure» (PGAF) de la FTGQ.

Cette formation, dont le coût est de 190 $, mène à l’obtention du certificat du piégeur, dont la possession est obligatoire pour trapper au Québec. Les jeunes intéressés trouveront une foule de renseignements essentiels, ainsi qu’un formulaire d’inscription, de même que le calendrier des sessions de formation offertes dans les régions de la province en consultant le site http://www.ftgq.qc.ca/fr/education/index.htm

Stéphane Monette apprête le gibier en toute simplicité

Les chasseurs du Québec connaissent Stéphane Monette, de la Ferme Monette de Saint-Rémi-d’Amherst (dans la région des Laurentides, au nord de Montréal), comme chasseur, conférencier, animateur d’émissions de télévision et producteur d’une variété d’appâts et de produits pour déjouer et pour attirer les gros gibiers, surtout les orignaux et les chevreuils. Mais peu savent que Stéphane a reçu une formation de chef cuisinier à l’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec (ITHQ) situé dans la rue Saint-Denis de Montréal. Pourtant, il vient de publier son deuxième livre : «Le gibier en toute simplicité – Volume 2».

Le livre lui-même, de 176 pages, est d’une grande simplicité. Monette y présente sans artifices 60 recettes pour l’apprêt de la venaison et de la chair de presque tous les animaux sauvages de notre contrée, dont la viande de l’ours noir. L’auteur y dévoile aussi ses recettes préférées pour fabriquer des saucisses maison.

Publié par les Éditions de Mortagne, l’ouvrage est vendu au prix de détail suggéré de 24,95 $. Vérifiez la disponibilité des exemplaires du livre dans les Magasins Latulippe de Québec et de Lévis, ou téléphonez à l’auteur pour découvrir où ils sont vendus ailleurs en province : 1 888 687-2057. Profitez-en pour consulter le site web http://www.fermemonette.com

Le Festival PALM : des films sur la pêche à la mouche

Dans le but d’accroître la promotion de la pêche à la mouche au Québec, la Fédération québécoise pour le saumon atlantique (FQSA) a décidé de présenter son tout premier Festival PALM de films de pêche à la mouche.

Plus de 15 000 $ seront remis aux réalisateurs qui se seront démarqués dans l’une des catégories établies par le comité organisateur du Festival PALM. Vos films doivent avoir une durée allant de 5 à 20 minutes au maximum. Tournés en français ou sous-titrés en français, ils doivent être réalisés au Québec et obligatoirement mettre en scène la pêche à la mouche. La date limite pour soumettre vos films est 1er novembre 2017. Communiquez donc rapidement par courriel avec Marianne Drolet : mailto:mdrolet@fqsa.ca

Aider la Fondation Héritage Faune à susciter une relève

La Fondation Héritage Faune, créée en 1980  par la Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs, tiendra son 18esouper bénéfice, le vendredi 17 novembre, dans l’Hôtel Plaza Québec. C’est Serge Larivière, directeur général de l’Office de la sécurité du revenu des chasseurs et piégeurs Cris, qui sera alors le président d’honneur de cet événement annuel, dont les bénéfices nets seront consacrés à susciter une relève aux adeptes vieillissants de la pêche et de la chasse.

Achetez vos billets, à 160 $ par personne, sur la page web http://www.fedecp.com/billets , ou en communiquant par courriel à mailto:comptabilite@fedecp.com ou en téléphonant a 1 418 878-8903 (poste nº 202).

Rivière Sainte-Marguerite : une «course de canards»…

Les gestionnaires de la rivière à saumons Sainte-Marguerite du Saguenay ont décidé, dans le cadre de leur brunch bénéfice annuel, le 22 octobre, d’organiser une «course de canards» virtuelle. Vous achetez un canard pour 10 $ ou trois pour 25 $, et vous courez la chance de gagner le premier prix (500 $) ou bien l’un des cinq prix de 100 $ chacun. Vous ne pouvez acheter que 10 canards par personne.

Vous pouvez participer en personne en vous rendant au 160 de la rue Principale Nord, à Sacré-Cœur de Saguenay. Vous pouvez acheter vos canards par téléphone : 1 418 236-4604, ou les acheter par courriel : mailto:info@rivieresainte-marguerite.com Profitez-en pour consulter attentivement le site web de la rivière http://www.rivieresainte-marguerite.com

À propos de André-A. Bellemare Chroniqueur de chasse et pêche depuis 40 ans.

André-A. Bellemare participe à Latulippe.com depuis 1996. À ce jour, il a rédigé plus de 400 chroniques pour Latulippe.com Bien informé sur l'actualité du plein air au Québec, il vous offre sa science, son expérience, son vécu et ses opinions.

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