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Publié le 13 juin 2016

La Pourvoirie du lac Oscar vous offre un «safari-pêche» pour récolter cinq espèces de poissons

Par André-A. Bellemare

Depuis maintenant plus de 40 ans, la famille Farrar, de Montréal, offre à ses clients un «safari-pêche» permettant de récolter cinq espèces de poissons sportifs, combatifs et succulents à déguster, dans sa pourvoirie située en Haute-Mauricie, au nord-ouest de La Tuque, à quatre heures en automobile de Québec ou de Montréal.

Que vous recherchiez l’omble de fontaine (ou truite mouchetée), le touladi (ou truite grise), le doré jaune, le grand brochet du Nord ou la perchaude, les plans d’eau de la Pourvoirie du lac Oscar combleront vos attentes. Vous n’aurez donc pas à courir aux quatre coins de la province pour prendre des représentants de chacune de ces espèces de poissons recherchées par tant de mordus de pêche à la ligne de chez nous.

C’est à l’invitation de Léa Farrar — petite-fille de feu Monique Farrar qui a fondé la pourvoirie au début des années 1970 — que j’ai séjourné dans l’un des 14 beaux et confortables chalets bâtis en pièces de pin blanc et répartis dans ce territoire jouissant de droits exclusifs de pêche et de chasse sur une superficie de 234 km² (90 mi²), territoire émaillé de plus de 30 lacs, dont certains sont grands et larges.

La présence de femmes parmi les gestionnaires et les employés de la pourvoirie explique la propreté exemplaire des chalets classifiés «quatre étoiles» par le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs.

Habituellement, la pêche atteint là son sommet de la fin de mai jusqu’à la mi-juillet. Cette année, alors que le temps semble avoir complètement perdu la boule, la saison de pêche sera encore excellente pendant plus longtemps à cause des conditions atmosphériques bizarres et des récentes semaines : les averses abondantes gardent le niveau d’eau haut dans les lacs et rivières de la Mauricie, et l’eau fraîche et bien oxygénée par les basses températures et les vents est de nature à garder les poissons plus actifs pendant plus de semaines encore.

Nous avons récolté de la mouchetée, du doré et du brochet durant mon séjour dans la Pourvoirie du lac Oscar; les averses et les orages m’ont empêché de consacrer tout le temps souhaité à la pêche du touladi et de la perchaude. Pour jouir pleinement des possibilités de pêche de la pourvoirie, j’avais pris soin d’apporter mon équipement pour pêcher au lancer léger et à la traîne, de même que celui pour pêcher à la mouche.

La Pourvoirie du lac Oscar fait partie de la zone provinciale de pêche et de chasse nº 26. Les limites de prises et de possession de poissons par personne possédant un permis sont : 15 truites mouchetées, deux touladis, six dorés et six brochets; la limite pour la perchaude est de 50.

Comment accéder à la pourvoirie

La ville de La Tuque, capitale de la Haute-Mauricie, est située à la même distance environ de Montréal et de Québec, c’est-à-dire à quelque 250 km ou trois heures de route. Pour ma part, en quittant Québec, j’ai circulé vers l’ouest sur l’autoroute 40 jusqu’à Trois-Rivières Ouest, avant de bifurquer vers le nord sur l’autoroute 55 puis sur la route 155. À partir des Grandes-Piles, au nord de Shawinigan, le paysage bordant la majestueuse rivière Saint-Maurice jusqu’à La Tuque est de toute beauté.

À la sortie nord-ouest de la ville de La Tuque, vous circulez sur 8 km du Chemin Fitzpatrick, avant de bifurquer vers l’ouest sur l’importante route forestière nº 25. Des panneaux bleus du ministère des Transports du Québec indiquent bien la direction à prendre vers la Pourvoirie du lac Oscar. Entre le Chemin Fitzpatrick et le poste d’accueil de la pourvoirie, vous roulerez pendant moins d’une heure sur 51 km d’une route graveleuse de qualité supérieure, route souvent meilleure que certaines rues cahoteuses et remplies de nids de poules de Montréal ou de Québec!

C’est le ministère des Transports qui entretient 106 km de cette route forestière nº 25, sur laquelle vous pouvez circuler en automobile de promenade; c’est même souvent très tentant d’y faire des excès de vitesse, mais il faut demeurer prudent à cause de la circulation des imposants camions transportant du bois. Les chemins forestiers à l’intérieur du territoire de la Pourvoirie du lac Oscar sont très bien signalés et entretenus par les pourvoyeurs pour que les clients puissent se rendre sans ambages jusqu’à leur chalet. Quelques clients accèdent à la pourvoirie par hydravion, puisque les lacs où sont situés les chalets sont suffisamment longs et larges pour en permettre l’amerrissage.

De passage à La Tuque

Dans la ville de La Tuque, vos trouverez tous les commerces souhaités pour procéder à des achats de dernière minute. Des restaurants pour satisfaire tous les goûts vous permettront de combler un p’tit creux avant de continuer votre route.

Permettez-moi de vous communiquer un truc : plutôt que de vous encombrer d’un important stock d’aliments pour préparer vos repas durant votre séjour dans la pourvoirie, pourquoi ne passeriez-vous pas chez Le Boké, à La Tuque (566, rue Commerciale; 1 819 523-2991; http://www.leboke.ca) : ce restaurant, boucherie, traiteur et boutique, propriété de Gilles Moisan, offre une large variété de mets préparés, emballés sous vide et surgelés, que vous n’aurez qu’à plonger dans un grand chaudron d’eau bouillante pendant quelques minutes avant de les servir. Pas de cuisinage ni de lavage de chaudrons et de poêlons!

Dans le poste d’accueil de la Pourvoirie du lac Oscar, il existe un mini-dépanneur, où l’on vous vendra permis de pêche et de chasse, leurres recommandés pour prendre les poissons du territoire, des vers de terre, de l’essence et de l’huile pour les moteurs hors-bord, des contenants d’insectifuge, etc. On y loue même des cannes à pêche et des moulinets!

Vous pouvez y réserver les services de guides compétents, et toute l’équipe de la pourvoirie vous transmettra des conseils judicieux sur les techniques et les spots de pêche pour rendre votre pêche plus productive et votre séjour plus agréable. En cas d’urgence, le téléphone satellitaire de la pourvoirie permet de communiquer avec la civilisation.

Le chalet de votre séjour

Les sites où ont été établis les chalets de la pourvoirie ont été choisis par les propriétaires pour assurer le maximum d’intimité, de tranquillité et de quiétude aux clients. Ils sont situés sur le bord de l’eau pour permettre aux pêcheurs d’accéder rapidement et facilement à la pêche, sans «portager»; vous prendrez alors place dans des embarcations sécuritaires en aluminium mues par des moteurs hors bord toujours installés.

Mais les plus aventureux d’entre vous pourront aussi marcher dans des sentiers balisés pour accéder à des lacs moins fréquentés par les autres pêcheurs, et dans lesquels les poissons subissent une moins forte pression de pêche et sont souvent plus imposants…

Comme je vous l’ai souligné plus haut, les chalets (20 pieds sur 24, ou 22 pieds sur 22) sont propres et bien équipés. Vous y trouverez tout ce dont vous aurez besoin pour la préparation et le service de vos repas : ustensiles, vaisselle, chaudrons, poêlons, bouilloire, cafetière, etc. Chaque chalet renferme une toilette intérieure et une douche à eau chaude, puis un réfrigérateur, une cuisinière, une chaufferette et l’éclairage au propane; vous pouvez aussi faire du feu dans un poêle à combustion lente (bois de chauffage fourni déjà fendu). Sur la galerie du chalet, un poêle BBQ est prêt à cuire vos festins. Si vous préférez manger en plein air, utilisez la grande table à pique-nique devant le chalet; lorsque le temps le permet, vous pourrez alimenter prudemment un feu de camp près du chalet. Vous n’apportez que vos vêtements, votre sac de couchage et votre literie, vos linges de table et à vaisselle, ainsi que vos aliments et votre attirail de pêche.

Les chalets peuvent accueillir de quatre à six personnes (minimum quatre). Les chalets renferment deux chambres à coucher, dont l’une est meublée de deux lits superposés; les matelas sont semblables à ceux dont sont munis les lits d’hôpitaux. Si vous le désirez, apportez votre oreiller préféré et votre… doudou.

C’est gratuit pour les jeunes enfants!

N’oubliez surtout pas ce que je vous soulignais, voilà déjà trois semaines, dans l’une de mes chroniques : les familles recherchant de beaux endroits calmes en pleine nature pour y passer des vacances familiales inoubliables sont gâtées en Mauricie en juillet et août : huit pourvoiries de la région offrent alors le séjour gratuit aux enfants âgés de 12 ans et moins! La Pourvoirie du lac Oscar est de ce groupe-là.

Voilà une occasion extraordinaire pour les adultes accompagnés de leurs fillettes et garçons de vivre une expérience de qualité dans des territoires exclusifs, sans se ruiner financièrement. Les pourvoiries concernées veulent donner une chance aux jeunes familles d’initier leurs jeunes enfants à la pratique de la pêche, une activité de loisir saine en plein air, afin d’assurer la relève future aux générations actuelles d’adeptes.

Pour en savoir plus au sujet de cette offre des pourvoiries en question, téléphonez sans frais à l’Association des pourvoiries de la Mauricie, au 1 877 876-8824, ou consultez le site web http://www.naturemauricie.com

Un forfait «famille» est aussi offert par les Farrar à deux adultes… avec ou sans enfants! Ce qui donne droit d’occuper un chalet et d’utiliser les embarcations munies de moteurs hors-bord dans les sites d’hébergement «A», «B» et «C» du territoire.

Mais les familles qui loueront un chalet pour y amener leurs jeunes enfants gratuitement en juillet et août pourront fréquenter les chalets des sites d’hébergement «A» et «B». Pour amuser les enfants, la pourvoirie a aménagé spécialement trois sites de pêche où les enfants pourront prendre sans limite des meuniers noirs et des ouitouches. Vous savez que les enfants ne se préoccupent souvent pas des espèces de poissons qu’ils capturent, pourvu qu’ils aient beaucoup d’action au bout de la ligne! Bien sûr, les enfants pourront aussi pêcher les poissons des autres espèces.

Les forfaits offerts par la Pourvoirie du lac Oscar

Ça serait bien long de vous expliquer ici dans le détail toutes les possibilités de pêche que vous pourriez réaliser dans les plans d’eau de la Pourvoirie du lac Oscar. J’ai eu l’occasion d’en discuter longuement avec Jean-Claude Farrar, co-propriétaire de la pourvoirie avec son frère Donald (le père de la jeune Léa). Jean-Claude, qui m’a servi de guide durant mon séjour, est le vice-président provincial au conseil d’administration de la Fédération des pourvoiries du Québec, organisme qui regroupe plus de 340 entreprises semblables à la sienne dans toutes les régions du Québec. Feu Monique Farrar, la mère de Jean-Claude et de Donald, et la grand-mère de Léa, a jadis été présidente provinciale très active et très respectée de la Fédération des pourvoiries.

Des chalets de la pourvoirie sont situés à proximité du poste d’accueil, de l’autre côté du pont enjambant la rivière Flamand. À partir de là, vous pêcherez dorés et brochets dans cette dernière rivière poissonneuse (sur 16 km) ainsi que dans le grand lac Flamand (sur 16 km), en utilisant les embarcations et les moteurs inclus dans votre forfait. Vous aurez aussi accès à plusieurs lacs à truites mouchetées en marchant dans des sentiers balisés qui vous conduiront à chacun de ces lacs.

Au site d’hébergement «A», sur le bord de la rivière Flamand, il vous sera possible de pêcher le doré, le brochet et la truite. En face de votre chalet, vous verrez une belle plage sablonneuse naturelle : apportez vos chaises et vos jouets de plage!

Au site d’hébergement «B» — auquel vous accéderez par un parcours d’environ une demi-heure en automobile à partir du poste d’accueil de la pourvoirie, les chalets situés sur la berge du lac Grundy donnent accès à un groupe de lacs renfermant de la truite mouchetée et du touladi. Des embarcations motorisées sont accostées en permanence devant chacun des chalets.

Jean-Claude Farrar

Jean-Claude Farrar montre une truite mouchetée récoltée dans le lac Oscar de sa pourvoirie. (Photo par André-A. Bellemare)

 

Pour obtenir plus de renseignements concernant tous les forfaits résumés ci-dessus, surtout quant à la tarification, écrivez à Léa Farrar — directrice générale de la pourvoirie — ou téléphonez-lui : 2055, rue de Bleury, bureau 304, Montréal, QC H3A 2K2; tél. : 1 514 939-3673 ou 1 819 840-3597; web : http://www.oscar-farrar.com ; courriel : mailto:mfarrar@oscar-farrar.com

Quelques trucs de pêche à la mouche des salmonidés

En début de saison de pêche, pour la récolte des touladis à la mouche, Jean-Claude Farrar favorise la pêche à la traîne en utilisant des streamers imitant de petites perchaudes attachés à un bas de ligne court et de bonne grosseur terminant une soie qui cale rapidement. Tout dépendant de la température de l’eau, Jean-Claude recommande de pêcher avec un pareil montage entre 10-12 pieds de profondeur (entre 3 et 4 mètres) au printemps, puis à 25 pieds de profondeur ou beaucoup plus (8 m ou plus) lorsque la saison progresse. Bien sûr, l’utilisation d’un sonar pour détecter la présence des touladis dans des fosses peut aider le pêcheur

Pour pêcher la mouchetée à la traîne en début de saison, Jean-Claude Farrar utilise surtout des streamers colorés pour exciter les truites, en recherchant les secteurs des plans d’eau moins profonds, où l’eau a tendance à se réchauffer plus rapidement et où les truites affamées recherchent des vairons ou les nymphes des insectes aquatiques se préparant à émerger. J’ai fait mes prises en utilisant deux mouches que j’affectionne tout particulièrement : le streamer AndréA et la mouche flottante Delta noire à gros cul (une imitation de nymphes d’odonates).

À la récolte des dorés à la mouche, Farrar suggère d’utiliser le streamer Neptune créé par Yvon Gendron, de Drummondville. Pour leurrer le brochet, des grands et gros streamers Mickey Finn s’imposent pour pêcher à la traîne ou au lancer, surtout à proximité d’herbiers dans lesquels les brochets se tiennent à l’affût de proies de passage.

Bien sûr, toute la panoplie des leurres métalliques usuels vous permettra de prendre des poissons des espèces convoitées. Que vous pêchiez à la traîne ou au lancer, les fameuses cuillers ondulantes Williams, fabriquées par la compagnie Breck’s de Sherbrooke au Québec, vous procureront le succès comme tellement d’experts l’ont démontré durant des décennies.

Une technique pour prendre des dorés

J’ai aussi eu l’occasion de pêcher le doré et le brochet dans la rivière Flamand avec le guide Flavien Porterat, un jeune Français originaire de Corse, mais vivant maintenant dans une localité du contrefort des Alpes sur la Côte d’Azur. Flavien, qui suit à l’École forestière de La Tuque une formation collégiale pour devenir guide professionnel de pêche et de chasse, est un vrai mordu de ces activités.

La technique préférée du jeune Français pour récolter le doré consiste à attacher un petit hameçon au bout de la ligne et à y piquer un gros lombric de manière à ce que dernier puisse bouger beaucoup; puis, à quelques pouces au-dessus de l’hameçon, Flavien pince trois petits plombs fendus (des split shots) pour alourdir son montage et le faire descendre à deux ou trois pieds au-dessus du lit de la rivière (il fait toucher le fond à son montage, puis le remonte d’environ un mètre).

Dès qu’il sent la moindre résistance, Flavien laisse le doré prendre l’appât, en retenant légèrement la ligne entre ses doigts pour permettre au poisson de déguster le lombric et de bien l’avaler jusqu’à la tête de l’hameçon. Ce sont ces secondes-là qui sont les plus excitantes et les plus importantes durant la pêche du doré. Puisque le doré est lucifuge (il n’aime pas tellement s’activer lorsque le temps est trop ensoleillé), il est préférable de le pêcher lorsque le ciel est couvert de nuages sombres, et lorsque la surface du plan d’eau est agitée par des vagues.

Sans oublier la chasse…

La Haute-Mauricie est un territoire exceptionnellement giboyeux. La Pourvoirie du lac Oscar possède le plus grand territoire exclusif de chasse en Haute-Mauricie, qui est le «pays de l’orignal» du cœur de la province.

Le taux de succès élevé de la chasse de l’orignal dans la pourvoirie est sans doute dû au fait que les Farrar favorisent la récolte d’un orignal surlement par groupe de quatre chasseurs, ou de deux orignaux par groupe de six chasseurs.

Puisque les autorités gouvernementales québécoises imposent aux pourvoyeurs une chasse contingentée de l’orignal — ce qui signifie qu’un quota de récolte d’orignaux est pré-établi pour le territoire de chaque pourvoirie — la chasse de l’orignal peut donc y commencer à la mi-septembre, «dans le temps du call», au lieu de débuter à la mi-octobre. Voilà un atout majeur pour les chasseurs.

Durant le printemps, la pourvoirie organise une chasse de l’ours noir combinée à une pêche de la mouchetée. On chasse l’ours à l’aube et au crépuscule, ce qui laisse du temps pour pêcher la truite durant le jour. Les chasseurs, qui peuvent accéder facilement à leur chalet en voiture, chassent à partir de miradors ou de caches situées à proximité d’appâts déjà alimentés et entretenus par le pourvoyeur avant le début de la saison; les appâts sont déposés loin des chalets.

Enfin, en automne, après la chasse de l’orignal, la pourvoirie accueille les chasseurs de p’tits gibiers (gélinottes huppées ou perdrix, tétras des savanes et lièvres). Vous apercevrez facilement des perdrix dans les longs sentiers du territoire exclusif de la pourvoirie.

Un peu d’histoire

Au début des années 1970, après le décès de son mari, feu Monique Farrar a dû vendre l’entreprise d’exploitation forestière qu’il possédait. La veuve, mère de trois adolescents, a lors créé une auberge en pleine forêt, au confluent des rivières Saint-Maurice et Flamand, au lieu dit McTavis, le long du chemin de fer reliant la Mauricie à l’Abitibi. La famille a pu continuer de vivre en forêt, comme elle le faisait auparavant.

L’auberge McTavis — que les Farrar ont vendue depuis la construction des importantes routes forestières en Haute-Mauricie — est un bâtiment en bois rond de trois étages accueillant simultanément 22 personnes sur le plan américain (repas inclus) dans dix chambres. J’ai vécu un séjour dans cette auberge-là, voilà un quart de siècle. On y trouvait de vastes salles de séjour, un bar, un mini-dépanneur, des cuisines et une salle à manger. Les clients de l’auberge pêchaient en territoire libre dans les rivières Saint-Maurice et Flamand, ainsi que dans le grand lac Flamand.

Mais, à la fin des années 1980, les Farrar ont acquis la Pourvoirie du lac Oscar, contiguë aux plans d’eau dans lesquels ils faisaient pêcher les clients de l’auberge McTavis. Cette pourvoirie est le plus grand territoire de la Haute-Mauricie dont le gouvernement provincial a confié la gestion à une pourvoirie, en signant avec ses propriétaires un bail de droits exclusifs de pêche et de chasse au profit de leurs clients.

Le travail accompli au fil des ans par les membres de la famille Farrar a été reconnu et récompensé : en 1991, les Pourvoiries Oscar et Farrar ont conjointement obtenu le Prix du développement touristique dans le cadre des Grands prix du tourisme québécois.

Pour ceux d’entre vous qui désireraient fréquenter la région de la Mauricie sans nécessairement y pratiquer la pêche ni la chasse, je suggère de rechercher le maximum d’information auprès de l’Association touristique régionale de la Mauricie : 1882, rue Cascades, case postale 100, Shawinigan, QC G9N 8S1; tél. sans frais : 1 800 567-7603; télec. : 1 819 536-3373; site web : http://www.tourismemauricie.com ; courriel : mailto:info@tourismemauricie.com Cette ATR vous fera parvenir toute la documentation désirée sur les attraits touristiques et les activités intéressantes qui devraient vous attirer en Mauricie.

À propos de André-A. Bellemare Chroniqueur de chasse et pêche depuis 40 ans.

André-A. Bellemare participe à Latulippe.com depuis 1996. À ce jour, il a rédigé plus de 400 chroniques pour Latulippe.com Bien informé sur l'actualité du plein air au Québec, il vous offre sa science, son expérience, son vécu et ses opinions.

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Les opinions exprimées dans nos chroniques n’engagent que les auteurs des textes et ne représentent pas nécessairement celles de Magasin Latulippe. Bonne lecture.

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